Jardineries Une année 2020 finalement correcte !
La Fédération des jardineries et animaleries de France vient de publier les résultats de ses adhérents pour l’année passée. Au final, le retard du printemps a été rattrapé, avec un chiffre d’affaires en légère hausse.
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« Dans cette année hors norme et chaotique, les professionnels de la jardinerie ont rattrapé le retard dû aux deux confinements et clôturent en hausse de 1,1 % » : tel est le constat final pour 2020 dressé fin janvier 2021 par la Fédération des jardineries et animaleries de France, ex-FNMJ. Les professionnels de la jardinerie soulignent le contexte « toujours fragile et marqué par de nombreuses incertitudes », mais sont soulagés que « malgré la pandémie et les deux confinements à des périodes stratégiques – au printemps et pendant la préparation des fêtes de fin d’année –, les jardineries ont pu rattraper leur retard et sortir la tête de l’eau ».
Les - 62 % en mars et - 39 % en avril 2020 ont été compensés par « un beau dynamisme » les mois suivants. Dynamisme « poussé par une consommation en plein boom et des Français en quête de nature et de vert, convaincus des bienfaits du végétal pour leur vie », analyse la fédération.
Les ventes d’été ont été plus fortes qu’à l’habitude, menant le marché à un niveau de + 0,6 % par rapport à l’année précédente au moment du second confinement, qui a de nouveau coupé la dynamique. Après un mois de novembre morose, décembre a été bon, avec un chiffre d’affaires en hausse de plus de 16 % par rapport au même mois de 2019.
Le rayon végétal à la peine
Au global, les points de vente terminent donc l’année à + 1,1 %. Le marché du jardin a tiré l’activité des points de vente. Il s’est contracté de près de 7 % au premier semestre pour progresser de presque 19 % au second, terminant en hausse de 2,2 % pour l’année. Très dynamique en novembre, au moment du second confinement, le marché de la maison n’a pu rebondir que de 5 % au second semestre, pour une chute de 13 % au premier. Il perd 1,3 % dans l’année.
La fédération note cependant que, malgré le bilan global satisfaisant, « il ne faut pas oublier que certains secteurs comme le végétal sont loin d’avoir rattrapé les ventes ratées du printemps, notamment en raison de la fermeture des fleuristeries lors des deux confinements ». Ce rayon perd presque 20 % de chiffre d’affaires.
Au cours de 2020, les jardineries ont perdu 4,2 % de CA pour l’ensemble du segment végétal. Les plantes de pépinière sont en hausse de 1,5 %, celles des bulbes, plants et semences de 0,6 %.
Tous les autres segments sont en baisse, les plantes à massifs de près de 12 %, les végétaux d’intérieur, de 3,3 %, et donc la fleuristerie, de 19,5 %.
Le segment de la décoration et de l’entretien du jardin enregistre des progressions de près de 38 %. C’est lui qui a le plus porté les jardineries en 2020.
La fédération propose enfin une analyse des progressions de chiffres d’affaires par grandes régions : c’est dans le grand quart sud-ouest que la progression est la plus importante, à + 1,9 %. Le quart nord-est progresse de 1,6 %, le nord-ouest de 1,5 %, alors que le sud-est de la France ne voit ses affaires progresser que de 0,5 % et l’Île-de-France de 0,2 %.
Mais chaque région aurait signé pour de tels résultats à la mi-mars l’an dernier !
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